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Projets terminés

OPUR (Phase 5) (2019-2023)

La phase 5 d’ OPUR, coordonné par le LEESU (G. Chebbo), s’inscrit dans la continuité des travaux menés dans les phases précédentes sur la génération, le transfert et la gestion des flux d’eau et de contaminants dans les eaux urbaines. Elle s’articule autour de trois orientations principales :

1 / Continuer à diagnostiquer et optimiser les systèmes centralisés de gestion des eaux urbaines vis-à-vis des différents types de polluants (polluants globaux, micropolluants minéraux et organiques, contamination microbiologique)

2 / Renforcer les actions de recherche sur les nouvelles solutions de gestion à l’amont des eaux pluviales

3 / Proposer et évaluer différents scénarios de gestion des eaux pluviales dans un contexte de changement global

Contact : Katia Chancibault

https://www.leesu.fr/opur/opur-5-2019-2023

HYMEX (2010-2020)

Le projet HyMeX (HYdrological cycle in the Mediterranean EXperiment) vise à mieux comprendre et quantifier le cycle de l'eau et les processus associés en Méditerranée, en mettant l'accent sur les phénomènes météorologiques extrêmes à fort impact, et sur la variabilité interannuelle à décennale du système méditerranéen, ainsi que sur les tendances dans le contexte du changement global. La contribution du LEE porte sur l'observation (via des enquêtes de terrain post-crue), l'étude, et la prévision intégrée des crues éclair et de leurs impacts, au sein de deux "science teams": Flash Floods and Vulnerabilities (FFV) et Towards integrated prediction of heavy precipitation, flash-floods and impacts (TIP).  

Porteur Olivier PAYRASTRE

Financeur CNRS – Mistrals

Site www.hymex.org

UrbaRiskLab (2018-2023)

Toutes les crises (d’origine naturelle, climatique, chimique, pathogène, économique, cyber, sociétale, etc.), prévues ou imprévues, exceptionnelles ou chroniques, à cinétique lente ou rapide, génèrent des incertitudes scientifiques, techniques, organisationnelles et politiques importantes. Elles posent des questions cruciales de préparation, d’intervention des secours, de veille et de détection, d’outils de modélisation, d’anticipation des effets cascade, d’aide à la décision et de gestion post-crise. Comprendre la dynamique des risques et des crises en milieu urbain est un défi à relever d’un point de vue scientifique pour apporter des réponses stratégiques, politiques, techniques, économiques et sociales à ces problèmes et rendre les villes sûres et résilientes. L'UrbaRiskLab vise à devenir un centre de recherche d’excellence. Un lieu de co-innovation entre recherche, secteurs public et privé : un incubateur (FabLab), proposant des solutions innovantes et en rupture technologique.

PorteurOlivier PAYRASTRE

Financeur I-Site FUTURE

URBiNAT (2018-2023)

Le projet européen (financeur H2020, 2018-2023), coordonné par CES (Portugal) vise à réhabiliter les quartiers sociaux à l'aide de solutions fondées sur la nature (NBS), d'un point de vue social, environnemental et économique. Pour cela, le consortium s'appuiera sur un catalogue innovant et inclusif de NBS en assurant la durabilité ainsi que la mobilisation des forces motrices pour la cohésion sociale. Le projet ciblera l’espace public pour co-créer avec les citoyens de nouvelles relations urbaines, sociales et basées sur la nature à l’intérieur et entre les quartiers. Le LEE, à travers l'IRSTV, accompagnera Nantes Métropole dans la réhabilitation des quartiers Nord de Nantes. En particulier, le LEE pourra intervenir dans des actions telles que l'évaluation hydrologique de la réouverture d'un ruisseau, l'évaluation microclimatique de nouveaux aménagements de l'espace public ou encore l'analyse en terme de pollution des sols de jardins familiaux ou en lien avec une ferme urbaine.

Porteur Béatrice BECHET

 https://urbinat.eu/

Epé (2019-2023)

Le projet Epé est consacré à la mesure de l'évapotranspiration à petite échelle en milieu urbain. Ce projet fait l'objet d'un partenariat entre le Cerema Ile de France et le LEE et s'appuie sur la thèse de Clarisse Abiven (2018-2021). Il a pour objectif de mieux quantifier le flux d'évapotranspiration issu des surfaces végétalisées en milieu urbain, en mettant au point un protocole de mesure en continu permettant d'investiguer des petites surfaces en milieu urbain. La méthode d'eddy-covariance sera adaptée pour ce protocole, puis la méthode sera testée et évaluée sur différents types de surfaces en milieu urbain (toiture végétalisée, noue...).

Porteur : Fabrice Rodriguez

Financeur Agence Française de la Biodiversité

STRITTER (2022-2023)

Le projet STRITTER (2022-2023), suivi des macrodéchets sur les surfaces urbaines et dans les eaux de ruissellement : typologie, flux et facteurs d’influence, vise à acquérir des connaissances sur les déchets abandonnés en milieu urbain, et sur les flux de déchets transférés vers les milieux récepteurs. Ces connaissances sont essentielles dans la définition de stratégies de réduction de la pollution plastique sur le territoire nantais. Dans la continuité du projet Plasti-nium, un des objectifs est de quantifier les « stocks » de déchets sur des surfaces urbaines de natures différentes et présentant des activités diverses ainsi que d’identifier leur typologie. Le second objectif est de faire le lien entre ces « stocks » de déchets et les flux exportés vers le milieu hydrologique récepteur par le ruissellement des eaux pluviales. Le troisième objectif est d’observer l’évolution des flux exportés au regard de pratiques de nettoiement et de collecte sur les surfaces urbaines.

Porteur : Johnny GASPERI

Financeur : CITEO (et réalisé en collaboration avec Nantes Métropole).

Futurable (2021-2022)

Futurable est un jeu sérieux  de catégorie des jeux dits "de territoire". Son objectif est de mettre en commun et de croiser différents regards en vue d'apporter des solutions co-construites et partagées faces aux difficultés que peut rencontrer un territoire à l'heure du changement climatique. Sélectionné dans le cadre de l'AAP I-SITE Future "Chercheur.e.s – Citoyen.ne.s", ce projet vient pour renforcer trois principaux compartiments de ce jeu:  le caractère ludo-créatif, la dimension scénaristique, et le volet réalistique. Il s'agit donc de travailler à rendre le jeu encore plus agréable à jouer à travers la création de nouveaux personnages, leur incarnation par les joueurs, l'élaboration de nouvelles péripéties et l'intégration de données et de projections cohérentes. Les partenaires du projet sont l'association Nantes Futurable (créatrice du jeu) , le laboratoire LISAA , l'IRSTV et le LEE.

Porteur Jules KOUADIO

Financeur I-Site Future

 

QUEPEP (2021-2022)

Le projet QUEPEP se situe un contexte de changement global où les préoccupations liées à l’accès à l’eau pour des usages domestiques ou agricoles sont croissantes, et la ressource en eau et sa gestion sont prioritaires. Le site d’étude concerne une commune localisée au droit d’une nappe de captage prioritaire (nappe « grenelle »). Les campagnes de prélèvements et de mesures seront coconstruites avec l’association et réalisées avec des citoyens recrutés pour analyser la qualité des eaux de pluie et des eaux de puits. Ces données permettront une campagne de sensibilisation auprès des habitants, qui seront également impliqués en effectuant certaines mesures eux-mêmes et en renseignant leur usage. Les résultats seront utilisés lors des animations de l’association et lors de temps forts de sensibilisation grand public au printemps 2022 sur les enjeux liés à l’eau. Ils seront aussi comparés avec des mesures sur des communes de taille similaire et les données de la métropole nantaise.

Porteur Mathieu GORIAUX

Financeur I-Site Future

 

PULSAR (2021-2022)

Les travaux porteront sur l’amélioration de la compréhension de la pollution des eaux et des sols. Ils concerneront l’étude de deux polluants émergents : les substances perfluoroalkylées (PFAS en anglais) et les nanoparticules. On s’attachera à étudier le transport et la rétention de différentes PFAS et de nanoparticules dans des milieux poreux de complexité croissante : empilements de billes de verre, sables, agrégats de sols, sols non remaniés. Nous chercherons à déterminer les processus de rétention de ces molécules (interactions hydrophobes, électrostatiques…) ainsi que leur dynamique. Pour faire cela nous obtiendrons des données expérimentales « classiques » en injectant le contaminant dans une colonne de sol et en mesurant la concentration en sortie en fonction du temps (courbe de percée). En plus, l’imagerie par résonance magnétique (IRM) nous permettra de sonder l’intérieur de systèmes opaques et hétérogènes comme le sont les sols et d’établir la cinétique de répartition des polluants dans les différentes zones du milieu poreux.

Porteur : Denis Courtier Murias

Financeur : Région Pays de la Loire

 

FewMeter (2018-2021) 

L'objectif principal du projet Few-meter est de développer un système de mesure de la contribution de l'agriculture urbaine au métabolisme urbain. Cela implique de mesurer l’efficience des systèmes de production (c'est-à-dire les quantités de fruits et légumes produites par unité de surface, d'énergie, d'eau et d'autres ressources clés); d’améliorer les connaissances sur les risques sanitaires potentiels dus à la contamination des sols et les opportunités d’améliorer l’utilisation des ressources (par exemple, une utilisation plus efficace des déchets organiques); d’identifier des approches permettant d'améliorer la performance des différents types d'agriculture urbaine

Porteur Liliane JEAN-SORO

Financeur JPl Urban Europe et le Belmont Forum

Site  http://www.fewmeter.org/

 

INFILTRON (2018-2021)

Le projet INFILTRON est un Projet de Recherche Collaborative – Entreprise financé par l'ANR dans le cadre duquel on cherchera à évaluer les fonctions d’infiltration et de filtration des sols urbains dans le contexte de la gestion des eaux pluviales. L’effort de recherche portera en particulier sur les propriétés filtrantes des sols urbains vis-à-vis de polluants émergents (comme les nanoparticules manufacturées) et de bactéries. Dans le cadre de ce projet, on synthétisera puis on utilisera des traceurs nanoparticulaires synthétiques, détectables à la fois par résonance magnétique nucléaire et à l'aide d'un radar à pénétration de sol, dont les propriétés seront voisines de celles des nanoparticules d’origine anthropique et des bactéries présentes dans les eaux pluviales. Un infiltromètre de grand diamètre sera également conçu pour mesurer sur le terrain les écoulements préférentiels et les transferts de masse ayant lieu au sein de sols urbains. La contribution du LEE portera essentiellement sur l’étude du transfert de nanoparticules traçables bien caractérisées (taille, charge de surface) en milieu poreux hétérogène, et ce sous l'effet de sollicitations hydrauliques variées (en conditions saturées ou non et pour différents débits).

Porteur Pierre-Emmanuel PEYNEAU

Site :http://www.agence-nationale-recherche.fr/projet-anr/?tx_lwmsuivibilan_pi2%5BCODE%5D=ANR-17-CE04-0010

 

PICS (2018-2022)

Le projet PICS (Prévision Immédiate intégrée des Impacts des Crues Soudaines) vise à construire et évaluer des chaines de prévision immédiate (échéance 0-6h) des crues soudaines, permettant de couvrir le nombre important de petits cours d’eau concernés (bassins de 1 à 500 km²), et d'anticiper les impacts de ces crues souvent dévastatrices. Il s’agit de définir un couplage approprié de différents modèles (modèles météorologiques, hydrologiques, hydrauliques, et modèles d’impacts), d’évaluer ces différents maillons en termes d’incertitude et de complémentarité, et d’évaluer la capacité des chaines constituées à répondre aux besoins des utilisateurs finaux. Le projet prévoit des échanges nourris entre les différents acteurs scientifiques (météorologues, hydrologues, hydrauliciens, économistes, sociologues) et opérationnels (sécurité civile, assureurs, gestionnaires d’infrastructures, usagers) concernés, au travers d’études de cas communes. Le LEE assure la coordination de ce projet.

Porteur : Olivier PAYRASTRE

Financeur : ANR

http://pics.ifsttar.fr/

RISQ’EAU (2018-2020)

Le projet RISQ'EAU a pour objectif de limiter les conséquences dramatiques des inondations qui affectent les territoires méditerranéens italiens et français. Le LEE contribue au développement d'une chaine de modélisation pluie-débit-dégât et à l'élaboration d'un système d'alerte aux crues soudaines afin de répondre aux enjeux liés au risque inondation dans le secteur cannois particulièrement touché par les inondations d'octobre 2015.

Porteur :François BOURGIN

Financeur : Interreg ALCOTRA

PROPER (2017-2020)

Le projet PROPER est un projet européen qui a pour objectif de recenser et d'analyser les différentes études consacrées à la qualité (présence et teneurs en différents contaminants) des eaux de ruissellement de chaussées autoroutières. Ce travail permettra d'évaluer l'impact potentiel de ces effluents sur les masses d'eau et les écosystèmes situés à proximité des autoroutes et d'éclairer les décisions relatives à la mise en place éventuelle de solutions de traitement de ces effluents.

Porteur Pierre-Emmanuel PEYNEAU

Site http://proper-cedr.eu/

CEGEP (2016-2019)

Le projet CEGEP s’inscrit dans la réflexion sur l’émission des polluants à l’échappement, et concerne plus particulièrement les PGE. Il répond à une demande de recherche nécessaire à l’évaluation des impacts sanitaires et environnementaux. Ce projet vise à approfondir les connaissances sur les émissions et les transformations des PGE de l’émission jusqu’au champ proche.

Porteur :Liliane JEAN-SORO

Financeur : ADEME CORTEA

GIEMU (2016-2019) 

Ce projet s'intègre à un programme de R&D du Ministère consacré à la gestion intégrée de l'eau en milieu urbain (GIEMU). Il propose deux actions principales; (1) l'une est centrée sur la gestion patrimoniale des ouvrages de gestion des eaux pluviales à l'échelle de l'agglomération, et (2) l'autre est consacrée à l'application et l'évaluation d'une méthode de diagnostic de la pollution dans les ouvrages à partir de données géographiques. La première action consiste à réaliser un travail d'enquête pour mieux connaître les pratiques d'entretien de ces ouvrages au sein de 2 agglomérations : Nantes Métropole et Eurométropole de Strasbourg. La seconde action propose de transposer la méthode automatique de détermination de la pollution potentielle des ouvrages, développée au sein du projet Matriochkas, au territoire de l'Eurométropole de Strasbourg, et d'évaluer cette méthode à partir de mesures de la pollution dans un échantillon réduit d'ouvrages.

Porteurs Fabrice Rodriguez et Liliane Jean-Soro

Financeur Agence Française de la Biodiversité (AFB)

PIREN-Seine (2015-2019)

Le programme PIREN-Seine a pour objectif de développer une vision d'ensemble du fonctionnement du système formé par le réseau hydrographique de la Seine, son bassin versant et la société humaine qui l'investit. Dans le cadre de la phase VII, le LEE a intégré ce programme pour étudier plus spécifiquement le fonctionnement hydrologique de la zone urbaine de Paris et sa petite couronne, en collaboration avec le LEESU (ENPC) (en lien avec le programme OPUR) et le centre Géosciences (MINES ParisTech). Afin de mettre en œuvre l’outil hydrologique adapté à cette échelle, une étape préalable consiste à reconstruire de façon simplifiée, en lien avec la résolution du modèle hydrologique, le réseau d’assainissement complet (unitaire et séparatif) et ses connexions avec le réseau naturel. Ce travail de reconstruction est fait en collaboration avec les différents gestionnaires du réseau d'assainissement sur la zone (SIAAP, CD92, 93, 94 et la Ville de Paris).

Porteur Katia Chancibault

https://www.piren-seine.fr/rapports/rapport_de_synthese/rapports_de_phase_7

Matriochkas (2015-2019) 

Ce projet est consacré à la rétention des micropolluants dans des ouvrages de gestion alternative des eaux pluviales. L'objectif principal est l'évaluation des performances de ces ouvrages vis à vis des flux d'eau et des flux de micropolluants. Pour cela, un travail commun est mené avec les projets Roulepur (Ile de France, porté par le LEESU) et Micromegas (Lyon, porté par l'INSA de Lyon) pour définir les indicateurs permettant cette évaluation. Ensuite, le projet s'appuie (1) sur une connaissance exhaustive mais imprécise de la pollution collectée par les ouvrages à partir d'une analyse des données géographiques pertinentes, à l'échelle de l'agglomération de Nantes métropole, (2) sur un suivi expérimental de 3 ouvrages types (bassin en eau, bassin sec et noue végétalisée), et (3) sur la mise en place d'un dispositif pilote de 2 noues végétalisées permettant d'étudier le rôle hydraulique joué sur la filtration des polluants dans des ouvrages linéaires. Ce projet associe le LEE à 3 autres partenaires : le CSTB/Aquasim à Nantes qui accueille le dispositif pilote, Nantes Métropole/DCE qui facilite l'accès aux sites instrumentés et aux informations géographiques relatives au recensement des ouvrages, et Université de Bretagne Sud / UMR 6285 experte en traitement SIG.

Porteur Fabrice Rodriguez

Financeur Agence Française de la Biodiversité (AFB) et Agence de l'Eau Loire Bretagne (AELB)

TRAFIPOLLU (2013-2016) 

Le projet TRAFIPOLLU (ANR 2013-2016) avait pour objectif principal le développement d’outils de modélisation et localisation des polluants générés par le trafic routier urbain à différentes résolutions spatiales et temporelles. Ainsi, des chaînes de modélisation ont été mises en œuvre aux différentes échelles urbaines (rue, quartier et ville) permettant de prévoir (i) le comportement du trafic, (ii) les émissions de polluants associés, (iii) la dispersion des polluants dans l’atmosphère, (iv) le dépôt des polluants et (v) leur transfert dans l’eau et dans les sols. A l’échelle de la rue, le LEE a développé une approche de modélisation du transfert d’eau dans le sol. Il a par ailleurs mené des expérimentations permettant de connaître la nature et la quantité de polluants déposés sur la voirie (dépôts secs recueillis sur la chaussée, les trottoirs et dans les caniveaux) et sur les sols en bordure de voirie (+ témoins en cœur d’ilot), sur le site expérimental du Perreux doté d’un trafic important. A l’échelle de la ville, une paramétrisation très simplifiée du transfert conservatif des polluants dans l’eau a été utilisée dans un modèle hydrologique distribué, en prenant en compte les différents réseaux d’assainissement et leur connexion au réseau hydrographique naturel. Un outil de reconstruction simplifiée du réseau hydrographique complet d’une zone urbaine a dû être développé.

Porteur : Katia CHANCIBAULT

https://anr.fr/Projet-ANR-12-VBDU-0002

MENTOR (2012-2016)

Améliorer le fonctionnement des réseaux d’assainissement par une adaptation des matériels et méthodes aux spécificités des sites et des organisations.

Dans un pays dont, selon l’INSEE, plus de 70% de la population nationale réside en zone urbaine, l’anthropisation du cycle urbain de l’eau est indéniable. L’objectif de recouvrement du bon état écologique des milieux aquatiques et du maintien du cadre de vie ne pourra être atteint sans un bon fonctionnement du système de dépollution dont font partie les réseaux de collecte. Il est nécessaire de mieux connaître le fonctionnement de ces systèmes pour mieux les gérer et, à terme, minimiser les rejets non traités. Cette connaissance passe par la mise en place de systèmes de mesures permanents et par l’intégration de ces systèmes techniques dans les organisations humaines impliquées dans la gestion de l’assainissement

Le projet MENTOR a pour objectif de bâtir une méthodologie de conception de sites de mesures des débits et des flux polluants en réseaux d’assainissement urbain. Il vise à étendre le domaine d’application de mesures sans contact (niveau d’eau) pour évaluer des débits, à améliorer la représentativité spatiale et temporelle de mesures avec contact (vitesses, qualité des eaux). De plus il ambitionne d’analyser les conditions de mise en place de ces systèmes et leurs modalités d’intégration dans les activités des différents acteurs."

Porteur : Frédérique LARRARTE

Financeur : ANR

 

SITERRE (2011-2015)

Le projet SITERRE était un projet de recherche financé par l'Ademe qui portait sur la construction de sols fertiles pour l'aménagement d'espaces verts en ville. Dans le cadre de ce travail, des mélanges produits à partir de 11 matériaux recyclés différents ont été formulés et testés afin d'évaluer leur aptitude à être utilisés comme supports de plantation. Le LEE a effectué de nombreuses analyses chimiques ainsi que des essais mécaniques pour s'assurer de l'innocuité environnementale et mesurer la portance des mélanges mis en œuvre.

Porteur Pierre-Emmanuel PEYNEAU